Clélie Mathias nous relate comment les citadins se sont adaptés aux épidémies par le passé. Au début du XIXe siècle, Paris est très insalubre, les rues sont étroites, et le virus du choléra, venu d'Inde, fait des ravages parmi la population. Les taux de mortalité les plus élevés se retrouvent, dans les quartiers les plus pauvres et les plus défavorisés sur le plan de l'hygiène. Le préfet Haussmann est amené ainsi à transformer la ville, en créant des avenues, mais aussi des espaces verts, comme le parc des Buttes-Chaumont en faisant installer des égouts, ce qui va permettre d'éradiquer les épidémies, et en même temps, d'embellir la ville.